quarta-feira, 20 de fevereiro de 2013

L'Humanité


"Née un an après la chute de la dictature, j'ai toujours connu la liberté et nous sommes en train de la perdre." Mais elle prend ses distances avec la génération précédente: "Nous ne nous lamentons pas, nous cherchons à être positifs, à trouver des alternatives." Margarida Alfacinha, peintre et designer, ne manque pas une manifestation. "Il faut faire quelque chose, dit-elle avec une grande conviction. Le moment est venu d'agir afin d'obtenir un changement. Je n'ai pas de vision politique, je pense simplement qu'il faut s'unir à gauche, faire tomber le gouvernement, prendre les meilleurs de chaque parti pour en faire un où la société civile aura une place importante." En attendant, tout le monde va aux manifestations, organisées grâce aux réseaux sociaux, précise-t-elle, les jeunes, les vieux et même ceux qui sont en chaise roulante.

François Leclerc, L'Humanité
15 Novembro 2012

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